« Sur des sujets comme ça, il faut que les Français puissent s’exprimer », a argumenté la secrétaire nationale des écologistes dans l’émission « Lundi c’est politique » sur Twitch et LCP.
Elle s’est dit persuadée que s’ils s’exprimaient, ils seraient « très très largement » pour la défense de l’agriculture française.
Elle a par ailleurs appelé Emmanuel Macron à « prendre son bâton de pèlerin », estimant qu’il « serait temps » qu’il aille jusqu’au bras de fer et qu’il s’agissait d’une « question de volonté ».
« Il est chef d’Etat, qu’il décroche son téléphone, qu’il fasse preuve de persuasion », a-t-elle demandé, estimant que la France devait faire « preuve de leadership » sur ce sujet.
Le président français a affirmé dimanche à Buenos Aires que la France ne « signerait pas en l’état » cet accord de libre échange, disant vouloir « rassurer les agriculteurs » et « continuer » de s’y opposer.
Marine Tondelier, qui « soutient totalement les manifestations contre le Mercosur », a précisé que même si les écologistes et les agriculteurs ne sont parfois pas d’accord sur certains sujets, « il y a des moments d’histoire où il y a des convergences de luttes ».
Les agriculteurs français, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, ont lancé lundi « l’acte 2 » de la colère contre ce projet d’accord que la Commission européenne, poussée par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Espagne, espère signer d’ici la fin de l’année.