« Le service de soutien de la flotte (SSF) a prononcé la fin de l’arrêt technique du porte-avions Charles-de-Gaulle au terme de 6 mois de travaux réalisés par DCNS », indique le groupe dans un communiqué.
« Cet arrêt technique a été l’occasion d’entretenir le navire et de le moderniser. Le porte-avions (…) aura notamment profité d’un passage au bassin Vauban de la base navale de Toulon », explique DCNS.
« Le bâtiment a profité d’un lifting complet avec plus 26.000 m2 de surfaces repeintes et la remise à neuf d’une des cuisines. Un certain nombre de modernisations ont été réalisées parmi lesquelles figure le remplacement du calculateur de stabilisation du navire », détaille-t-il.
« Toutes les installations à bord et l’ensemble de l’appareil propulsif ont été contrôlés, révisés et testés pour assurer le fonctionnement optimal en opérations », souligne le groupe qui a également « passé » 35 km de câbles pour installer un réseau informatique de dernière génération.
« Ces six mois de travaux ont été essentiels pour redonner toute sa jeunesse au porte-avions Charles-de-Gaulle. La période d’intense activité industrielle est désormais terminée. Elle laisse place au début du suivi quotidien du navire depuis la terre », souligne Franck Bouffety, directeur des programmes porte-avions Charles de Gaulle chez DCNS dans le communiqué.
Les travaux d’un « entretien intermédiaire » sont moins lourds que ceux pour une « indisponibilité périodique pour entretien et réparation » (IPER), notamment parce que les réacteurs de la chaufferie nucléaire ne sont pas sortis, même si ces installations nucléaires sont vérifiées.
Le Charles-de-Gaulle, en service depuis le 18 mai 2001, compte un équipage de près de 2 000 hommes et femmes et a déjà parcouru un million de km, soit 23 tours du monde, rappelle DNCS dans son communiqué.