L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) du trimestre sous revue a presque doublé sur un an, à 1,24 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) mais le numéro un du transport maritime a enregistré une perte nette de 659 millions de dollars, après la vente de Maersk Oil et la séparation d’avec sa filiale de forage, Maersk Drilling, cotée à la Bourse de Copenhague depuis avril.
Depuis la vente en 2017 de sa division pétrolière à Total, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique.
Il a vendu en mars ses actions dans le groupe pétrolier et gazier français, ce qui lui permet d’afficher une trésorerie épanouie.
« Nous avons bien progressé dans notre transformation, où nous avons achevé la séparation des activités énergétiques (…) et continué à améliorer notre portefeuille de produits. Cela s’est traduit par un solide retour du capital investi et par la mise en oeuvre de synergies, ce qui nous a rapprochés de notre objectif de 1 milliard de dollars d’ici fin 2019 », s’est félicité le directeur général du groupe, Søren Skou, dans un communiqué.
Le chiffre d’affaires du groupe a timidement augmenté de 2%, à 9,54 milliards de dollars.
Le mastodonte danois maintient ses prévisions sur l’ensemble de l’année, notant un contexte géopolitique tendu qui gêne sa visibilité.
« Lors du premier trimestre, les volumes du commerce trans-Pacifique entre l’Asie et l’Amérique du Nord ont montré des signes de déclin et les nouveaux tarifs douaniers peuvent potentiellement réduire la croissance prévue des volumes mondiaux de conteneurs d’un point de pourcentage maximum », a prévenu M. Skou.
Peu après l’ouverture de la Bourse de Copenhague, à 09h24 (07h24 GMT), le titre reculait légèrement à -0,43% dans un marché orienté à la hausse (0,39%).
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A.P. MOELLER-MAERSK
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