« Il n’y a pas beaucoup de fictions qui écrivent leur histoire grâce aux nouveaux outils de l’ère numérique », a dit M. Camouilly lors d’une présentation à la presse. « C’est le programme phare de la rentrée ».
En tournage depuis le mois de février, « Cut » se veut innovante puisqu’elle aura à la fois une « héroïne télé », Laura (Julie Boulanger), et un « héros digital », Jules (Sébastien Capgras), qui jouera dans le feuilleton mais postera aussi 70 vidéos (une par épisode) sur le réseau social Facebook et des messages sur Twitter.
Le téléspectateurs pourront ainsi avoir des révélations à l’avance sur Facebook: https://www.facebook.com/Jules974.Cut et sur Twitter: https://twitter.com/Jules_974
La série doit être diffusée à partir de fin septembre ou début octobre tous les jours à 18h30.
« C’est une série urbaine: elle est tournée à Saint-Denis-de-la-Réunion mais pourrait l’être aussi bien à Miami », a expliqué son réalisateur, Stéphane Meunier.
« Nous voulons toucher tous les publics et non un public étroit de séries d’été », a-t-il expliqué, rejetant le stéréotype « des plages et des cocotiers ».
« Les spectateurs pourront interagir avec Jules », a dit Gilles de Camouilly, ajoutant: « Un auteur sera consacré exclusivement à l’univers Facebook avec un ton qui correspond à un garçon de 17 ans ».
Pour le directeur de France Ô, il s’agit de « démontrer que le transmédia c’est de la télévision », un produit capable de toucher un public jeune et aussi de conquérir un marché international.
« Cut c’est du +soap+ très jeune génération et c’est aussi une démarche que l’on voit en Amérique latine », a dit Gilles Camouilly, en référence à une région dont la force de frappe commerciale en matière de fictions télévisées est enviée.
« Nous sommes à l’aube d’une vague de fictions longues venues d’Amérique latine », a prévenu le directeur de France Ô. Pour lui, la France devrait suivre cet exemple et cesser d’être « le seul pays qui continue à produire pour elle-même ».