Cette lettre adressée à Maria Damanaki, la commissaire européenne en charge des affaires maritimes, a été négociée lundi en marge d’une réunion des ministres de la Pêche.
Elle souligne la nécessité, à l’occasion de la réforme de la politique de la pêche, de « soutenir la modernisation des navires », et d’accorder des aides à « la cessation temporaire ou permanente des activités de pêche ».
Signée par la France, la Pologne, l’Espagne, le Portugal, Malte, l’Irlande, la Slovénie et la Lituanie, elle demande que ces subventions ne se traduisent pas par une « augmentation des capacités » de pêche.
La moyenne d’âge de la flotte de pêche européenne avoisine les 25 ans, selon un diplomate d’un des pays concernés.
L’UE envisage d’interdire les rejets à la mer des poissons non commercialisables en obligeant les pêcheurs à débarquer leurs prises accessoires. Ces derniers, avancent les huit pays signataires, doivent pouvoir recevoir des aides pour adapter leurs cales à ces nouvelles exigences, ou moderniser leurs navires pour réduire leur dépendance énergétique.
La réforme des aides à la pêche sera discutée en octobre lors d’une réunion des ministres de la Pêche au cours de laquelle l’UE va tenter de dégager un accord sur les objectifs des subventions européennes, à défaut d’un accord sur leur montant.