L’accord trouvé lundi entre les ministres de la Pêche des pays concernés (Pologne, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande et les Etats baltes) lors d’une réunion à Luxembourg « devrait servir d’exemple » aux autres Etats européens dans l’exercice annuel de fixation des quotas de pêche, a jugé le ministre chypriote Sofoclis Aletraris.
L’accord prévoit une réduction de 9% (à 61.565 tonnes) du quota de cabillaud dans la Baltique orientale comme le proposait la Commission européenne, et de 6% (à 20.043 tonnes) dans la Baltique occidentale, là où la Commission ne proposait qu’une réduction de 2% des captures.
Le cabillaud de la Baltique devrait ainsi parvenir « plus tôt que prévu dans le plan de gestion de long terme » au niveau de rendement maximum durable (RMD), quand l’activité de pêche ne met plus en péril la ressource halieutique, souligne l’exécutif européen.
C’est le hareng qui fait les frais de ce compromis, les pays ayant obtenu de puiser davantage dans les stocks de hareng de la Baltique que ce que souhaitait leur imposer Bruxelles.
Mais au final, ces marchandages ne remettent pas en cause l’objectif d’ensemble de parvenir d’ici 2015 à un niveau de RMD pour tous les stocks de poisson de la Baltique, souligne la Commission européenne. C’est déjà le cas pour trois d’entre eux, le hareng de l’ouest de la Baltique, le cabillaud de l’est de cette mer et le sprat