Le projet de résolution présenté par le Pérou et le Rwanda, soutenu par les 27 membres de l’Union européenne ainsi que sept autres pays, propose de mettre sur pied un Comité intergouvernemental de négociation avec pour mandat d’établir « un accord international juridiquement contraignant et basé sur une approche exhaustive pour prévenir et réduire la pollution de l’environnement » par le plastique.
Cet accord prendrait aussi en compte les microplastiques (une source de pollution dont l’ampleur commence seulement à être mesurée) et ferait la promotion d’une économie circulaire englobant l’ensemble du cycle de ces produits: de leur fabrication à leur utilisation en passant par la prévention de production de déchets, leur gestion et leur traitement, précise le projet de résolution.
Ce dernier doit être examiné par l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui doit se réunir du 28 février au 2 mars à Nairobi, où se trouve le siège du Programme pour l’environnement de l’ONU.
C’est lui qui, avec l’Allemagne, le Vietnam, le Ghana et l’Equateur, a organisé une conférence ministérielle de deux jours à Genève mercredi et jeudi pour faire avancer ce dossier et à l’issue de laquelle le projet de résolution ainsi qu’une déclaration ministérielle de soutien à un accord ont été publiés.
Le texte de la résolution va au-delà de la seule pollution de l’environnement marin par les plastiques parce que « 80% des plastiques qui finissent dans la mer viennent de sources terrestres ».
Pour se faire, « il faut prendre en compte tous les milieux où le plastique échoue et se concentrer aussi bien sur les activités et mesures en amont comme en aval », souligne le texte.