« L’annonce par la Commission européenne de son intention de traîner la France devant les tribunaux pour avoir aidé la SNCM, entreprise toujours en grave difficultés financières, et l’ajout d’une tranche supplémentaire de 220 millions d’euros à rembourser (…), est une décision révoltante et scandaleuse », affirme M. Philippot dans un communiqué.
Cela « casse les mécanismes naturels de solidarité qui peuvent et doivent exister entre un Etat et ses entreprises stratégiques », regrette-t-il.
Le candidat FN à Forbach pour les municipales met en cause « la responsabilité totale des gouvernements successifs UMP et PS qui ont, par les traités européens qu’ils ont votés, donné de tels pouvoirs à la Commission et permis l’application de directives utlra-libérales de destruction des services publics ».
« Par sa décision, Bruxelles porte gravement atteinte à la continuité territoriale entre la Corse et le continent, et condamne ni plus ni moins la SNCM et ses milliers d’emplois à la faillite », déplore M. Philippot.
« Nous exigeons du gouvernement qu’il dise +non+ à Bruxelles ; et renouvelons à cette occasion notre proposition de référendum pour sortir la France de l’Union européenne », poursuit-il.
La Commission européenne a relevé mercredi à 440 millions d’euros le montant des aides que l’État français devra récupérer auprès de la SNCM, et décidé de saisir la justice pour obtenir gain de cause.
C’est un coup très rude porté à la compagnie maritime en difficulté, alors que son chiffre d’affaires est estimé à quelque 300 millions d’euros.