Après plus de 30 convois humanitaires routiers et aériens organisés par la France, ce chargement humanitaire est le plus important envoyé depuis le début de l’invasion russe. Et il est le premier partiellement dédié à la reconstruction et l’aménagement d’infrastructures d’urgence.
Le bateau contient du matériel de sécurité civile dont quinze véhicules d’incendie et de secours, huit embarcations nautiques, du matériel de sauvetage et de déblaiement, des ponts en pièces détachées ou encore cinq groupes électrogènes.
Il transporte aussi du matériel de déminage, 25 tonnes de matériel médical et 60.000 rations alimentaires, selon le ministère français des Affaires étrangères.
Sur les quais du port de Constanta, par lequel le blé ukrainien transite également, Paun Rohovei, représentant de l’ambassade ukrainienne, a exprimé sa gratitude. Cette aide « prouve une fois de plus que les liens fraternels avec l’Europe et le monde civilisé sont très importants et forts », a-t-il déclaré.
Le matériel devait être acheminé dès mercredi vers le centre humanitaire de la ville de Suceava, proche de la frontière ukrainienne.
Les opérations dureront jusqu’au 9 octobre, a précisé Mihai Lupu, le représentant des services d’urgence roumains qui organisent la logistique.
L’aide sera ensuite acheminée par rail et camions ukrainiens aux bénéficiaires parmi lesquels figurent les villes de Tchernihiv, au nord de Kiev, détruite à 70% par les bombardements selon son maire, et Odessa (sud).