Ultimes manoeuvres avant le dernier voyage du Concordia

« Tout se déroule comme prévu, c’est un grand jour pour le Giglio, mais nous ne serons vraiment sereins qu’une fois arrivé à Gênes », où le paquebot sera démantelé, a affirmé Nick Sloane, maître d’oeuvre de cette opération de renflouement du navire, cité par l’agence Ansa.

Dès 08H30 (06H30 GMT), les premières vérifications avaient été faites, avant les manoeuvres de déplacement et de positionnement du navire devant permettre son départ de l’île en fin de matinée.

Dès mardi, le paquebot de croisières, dont proue et ponts sont désormais entièrement visibles, arborait le pavillon bleu « P » qui, en langage maritime, indique qu’un navire est prêt à partir.

Remorqué par deux bateaux, escorté par 12 autres embarcations, le Concordia, long de près de 300 mètres et pesant quelque 114.500 tonnes, va effectuer un trajet en mer de près de 280 km.

Il passera à 25 km de la Corse, près de l’île d’Elbe, et à 10 km de l’île italienne de Capraia, avant son arrivée prévue à Gênes samedi soir ou dimanche matin.

La ministre française de l’Ecologie Ségolène Royal a promis de surveiller le passage du navire à bord d’un navire au large de la Corse, provoquant l’agacement des autorités italiennes, qui jugent avoir fait tout ce qu’il fallait pour éviter un nouveau drame.

Après avoir été redressé en septembre dernier lors d’une opération sans précédent de rotation de sa coque, le Concordia a été ensuite renfloué, de quelques centimètres ou mètres chaque jour pendant plus d’une semaine.

Menée par l’armateur italien Costa et effectuée par le consortium américano-italien Titan-Micoperi, l’opération de sauvetage du paquebot a un coût total de quelque 1,5 milliard d’euros.

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