« En ce qui concerne le chalutier italien Airone, séquestré ce matin par un remorqueur, appartenant vraisemblablement aux forces de sécurité libyennes, alors qu’il se trouvait à environ 90 km au nord-ouest de Misrata, nous informons que le personnel de la marine militaire (…) est monté à bord de l’embarcation italienne et en a pris le contrôle », indique un bref communiqué officiel.
« L’équipe italienne a pris le contrôle du chalutier sans aucune réaction de l’unique militaire libyen à bord », qui a ensuite été transféré à bord du navire militaire italien, selon un second communiqué du ministère de la Défense.
Ces nouvelles informations semblent confirmer que le remorqueur libyen était bien un navire des autorités.
Les premières informations fournies par les médias italiens ont fait craindre que le chalutier avait été séquestré par des trafiquants d’être humains qui opèrent depuis les côtes libyennes.
Il semble que ces derniers soient à court d’embarcations pour transporter les candidats à l’immigration en Europe.
C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas hésité à tirer à deux reprises ces dernières semaines pour récupérer leurs embarcations après des interventions de gardes-côtes ayant secouru des migrants.
Les autorités libyennes sont de leur côté coutumières des mises sous séquestre de chalutiers italiens qu’elles accusent souvent de pêcher dans leurs eaux mais qu’elles relâchent généralement au bout de quelques jours de négociations avec l’Italie.