Dans le lac Vikajarvi, situé dans le cercle polaire arctique au nord ouest de la capitale de la Laponie finlandaise Rovaniemi, Chorgnon a débuté son défi vers 6h30 heure locale (5h30 heure française) par 3,8 km de natation dans une piscine de 25 mètres creusée spécialement pour l’occasion, a indiqué son équipe à l’AFP.
Le triathlète, couvert intégralement par une combinaison de cinq millimètres d’épaisseur, a aligné les longueurs sous l’oeil d’un médecin et d’un juge international, en charge de l’homologation pour le Guinness World Records.
A mi-parcours, il a fait une pause pour recevoir de l’eau tiède et éviter une chute importante de sa température corporelle.
Après l’épreuve de natation, Chorgnon a pris une petite heure pour se réchauffer dans un sauna, retirer sa combinaison et enfiler sa tenue de cycliste.
« Ce que je vise c’est de ne pas transpirer. J’ai un collant long, un maillot très chaud et une veste d’hiver. Ce qui est le plus dangereux ce sont les doigts de pieds, les mains et le visage », avait-il expliqué à l’AFP la veille de sa tentative.
Pour l’épreuve cycliste, dont le départ s’est fait par une température extérieure à -3 degrés, Chorgnon devait rouler « 30 km sur une route avant de s’isoler pour des allers-retours sur une droite de 7,5 km ». « A 180 km, je mets le vélo dans un camion et je prends cette même route pour le marathon (42,2 km) ».
Le sportif de 50 ans, qui avait déjà accompli un record en enchaînant 41 triathlons sur distance ironman en 41 jours en 2015, avait estimé à huit heures les 180 km à vélo pour un défi total d’une quinzaine d’heures.