Le ministère, qui ne donne aucune indication sur les raisons de la destruction de ce missile, souligne qu’il s’agissait d’un tir d’essai et que le missile a été détruit, au-dessus de l’océan, « dans une zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne ».
Ce tir a été entrepris, ajoute le ministère, par la direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale.
Le missile M51, système d’arme des sous-marins nucléaires lanceurs d’engin (SNLE), avait été validé en juillet 2010, après un cinquième tir d’essai (deux depuis le sous-marin nucléaire « Le Terrible » en janvier puis juillet 2010, et trois depuis des installations terrestres en 2006, 2007 et 2008).
Comme les précédents tirs d’essai, celui de dimanche l’a été à partir de la baie d’Audierne (Finistère), au sud de la pointe de Penmarc’h. La zone de retombée aurait dû se situer, si l’essai avait été réussi, au centre de l’Atlantique nord, à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte.
Les vols de M51 sont habituellement suivis par les moyens techniques de la Direction générale de l’armement de Biscarosse et de Quimper, et par le Monge, bâtiment d’essais et de mesures chargé du suivi de l’essai au large.
Lors de chaque essai, des zones aériennes et maritimes sont réservées temporairement.
Les missiles sont toujours sans charge nucléaire lors des essais.