Vers midi heure locale (03H00 GMT), ce bateau de surveillance maritime est entré dix minutes dans la zone de 12 milles nautiques (22 km) entourant Minamikojima, une des îles de la chaîne des Senkaku revendiquées avec force par Pékin sous le nom de Diaoyu.
Des navires officiels chinois croisent depuis plus de deux mois dans les eaux territoriales ou les environs de ces îles situées à quelque 200 km à l’est des côtes de Taïwan, qui les revendique également, et à 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon).
Le différend territorial autour de cet archipel inhabité, dont les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures, s’est envenimé en septembre après la nationalisation d’une partie de ces îles par le Japon.
D’importantes manifestations antinippones, émaillées de violence contre des intérêt japonais, ont eu lieu à la mi-septembre dans des dizaines de villes chinoises, avant que Pékin n’y mette le holà.
La Chine et le Japon, respectivement deuxième et troisième puissances économiques mondiales, sont d’importants partenaires mais ce conflit territorial pèse sur les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays.