Le navire transitant par le nord-ouest du port yéménite de Mokha « a été attaqué par un missile, et des informations font état d’une explosion à proximité immédiate », a ajouté l’agence.
Une intervention des autorités militaires est en cours, a précisé l’UKMTO.
La société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey a pour sa part indiqué qu’un pétrolier battant pavillon panaméen, au nord-ouest de Mokha, « a subi une explosion à proximité du navire et a été légèrement endommagé ».
Ambrey a ajouté qu' »un autre navire (…) au nord-est du pétrolier a été observé en train de virer sur bâbord, loin du pétrolier ».
Les Houthis, des rebelles qui contrôlent le nord-ouest du Yémen, pays en proie à une guerre civile depuis 2014, n’ont pas revendiqué l’attaque dans l’immédiat.
Depuis novembre, ils multiplient les attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant de nombreux armateurs à éviter désormais ces passages essentiels pour le commerce international.
Ces insurgés soutenus par Téhéran disent mener leurs attaques en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas après l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien.
Jeudi, ils ont revendiqué une attaque contre « un navire britannique » au large du Yémen, après que deux sociétés maritimes ont fait état d’une explosion près d’un navire dans la zone.
Premier allié d’Israël, Washington a mis en place en décembre une coalition multinationale, afin de « protéger » le trafic maritime sans parvenir à faire cesser les attaques.
Depuis la mi-janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené plusieurs frappes contre les positions des rebelles, lesquels ont désigné aussi les navires américains et britanniques comme des « cibles légitimes » après avoir dit viser initialement des navires « liés à Israël ».