L’équipe « est retenue dans la ville de Mangush, à 20 kilomètres à l’ouest de Marioupol », a indiqué à l’AFP la porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Caitlin Kelly, dans un courriel.
« L’équipe a été arrêtée lundi alors qu’elle menait des activités humanitaires pour aider à établir un corridor d’évacuation sûr pour les civils », a-t-elle ajouté.
Elle a estimé que son équipe était retenue par « la police » dans cette ville sous contrôle russe.
« Le CICR a eu un contact direct avec nos collègues et s’entretient avec toutes les parties pour clarifier la situation et leur permettre de reprendre leur travail humanitaire « , a ajouté Mme Kelly.
Marioupol est dévastée après un siège de plus d’un mois de l’armée russe qui la pilonne, laissant la population livrée à elle-même, dans des conditions terribles.
Russes et Ukrainiens se rejettent depuis plusieurs jours la responsabilité quant aux difficultés rencontrées dans les évacuations de Marioupol vers Zaporojie, à plus de 200 km à l’ouest.
Marioupol est détruite « à 90% » et « 40% de ses infrastructures » sont « irrécupérables », a annoncé lundi son maire Vadim Boïtchenko.
Selon lui, « environ 130.000 habitants » sont toujours coincés dans la ville, qui comptait avant la guerre près d’un demi-million d’habitants.