« On a réussi à amener avec nous l’immense majorité de marins », a estimé lors d’un point de presse Pierre-Antoine Villanova, directeur général de la compagnie qui emploie 875 personnes en CDI et a eu recours à 450 embauches saisonnières en 2016.
Avec un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros en 2016 et 500.000 passagers transportés « on est légèrement rentable dès la première année »,a noté le directeur général de la compagnie.
M.Villanova a rappelé les « quatre grands axes » de la compagnie maritime qui dessert la Corse, le Maghreb et, depuis cet été, la Sardaigne : la satisfaction du client avec notamment une amélioration de l’offre tarifaire, la pérennité de l’entreprise, l’ancrage en Méditerranée et enfin « être au service de la Corse ».
Pour 2017, la compagnie entend augmenter de 20% ses trajets notamment avec la Corse, « notre objectif numéro un, on vise 400.000 passagers contre 300.000 aujourd’hui », a insisté le directeur général.
« On est à 10% de parts de marché », contre 80% à la compagnie italienne Corsica ferries, « il faut arriver à 30% », a expliqué M. Villanova. La compagnie entend atteindre cet objectif en « optimisant » la flotte de six navires et en « investissant ». 18 millions d’euros seront investis dans la flotte en 2017 et 20 millions sont prévus pour la rénovation de deux navires, le Paglia Orba et le Méditerranée.
L’Assemblée de Corse a attribué le 30 septembre la délégation de service public (DSP) maritime entre l’île et Marseille au groupement Corsica Linea et Méridionale.
Corsica Linea, qui appartient à un groupe d’entrepreneurs corses, a été lancée le 3 mai, succédant à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM)après de multiples péripéties économiques et judiciaires.