Le nombre de cas d’agressions et de crimes sexuels porté à la connaissance des autorités militaires s’est établi à 6.769 contre 6.172 en 2016, précise ce rapport du bureau de prévention et de traitement des agressions sexuelles du ministère américain de la Défense.
Pendant cette période, la proportion des femmes dans les forces armées a légèrement augmenté, passant de 16% fin 2016 à 16,3% fin décembre 2017.
C’est dans les Marines que le nombre de signalements a augmenté le plus nettement (+14,7%), tandis qu’il progressait de 8,4% dans l’armée de Terre, de 9,3% dans l’US Navy et de 9,2% dans l’armée de l’Air.
« Nous n’aurons de repos que lorsque nous aurons éliminé ce genre de crimes de nos rangs », a affirmé la contre-amirale Ann Burkhardt, directrice du bureau de prévention et de traitement des agressions sexuelles.
« Nous considérons cette volonté de signaler (des agressions sexuelles, NDLR) comme le résultat de dix ans d’efforts pour améliorer le soutien aux victimes, les enquêtes criminelles et la justice militaire », a-t-elle ajouté.
Un numéro d’appel unique a été mis en place pour les victimes d’agressions sexuelles, qui peuvent décider de ne pas rendre leur cas public, même auprès de leurs supérieurs. Seul le Bureau de prévention et de traitement est informé.