Selon cette enquête effectuée par courriels auprès de plus de 5.000 pêcheurs amateurs en Floride, la fréquence des intoxications serait 28 fois plus élevée avec 5,6 cas pour 100.000 résidents de l’Etat contre 0,2 cas pour 100.000 estimés jusque-là par les autorités sanitaires.
Dans le monde, le nombre d’intoxications à la ciguatera varie de 10.000 à 50.000.
En Guadeloupe, treize cas ont été signalés depuis le début de l’année, selon la préfecture.
Le barracuda, le mérou, la sériol, le rouget, le maquereau et la dorade
sont particulièrement porteurs de cette toxine produite par une micro-algue dans les récifs coralliens, contre laquelle il n’existe pas de traitement spécifique.
Dans la majorité des cas, les symptômes — douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées — apparaissent de une à quatre heures après le repas. L’intoxication peut aussi provoquer des troubles de la coordination et de l’équilibre, des hallucinations, des migraines ou des engourdissements.
Certains de ces symptômes peuvent persister plusieurs mois, mais le plus souvent la guérison intervient spontanément après quelques jours.