Les autorités ont recommandé aux navires et aux avions d’éviter la zone.
« Nous demandons à la population locale de faire attention à d’éventuelles fortes explosions, car les éruptions sont toujours en cours », a déclaré à l’AFP Ricardo William, spécialiste des volcans au Département de météorologie et des risques géologiques du Vanuatu.
Un périmètre de sécurité de 10 km a été établi autour du volcan sous-marin, qui se trouve à 68 km au nord de Port-Vila, la capitale de cet Etat du Pacifique.
De la vapeur avait été signalée au-dessus du site, puis le volcan avait commencé mercredi matin à projeter des cendres.
L’activité volcanique a commencé peu avant 8H00 locales (21H00 GMT mardi), selon le département local de météorologie.
Philip Dick, responsable au sein du gouvernement, a déclaré à l’AFP que le sol avait commencé à trembler et que de la fumée était visible au-dessus du site dès les premières heures.
« Puis les explosions ont commencé – il y a encore une mauvaise odeur de soufre dans les villages voisins », a-t-il ajouté.
Les autorités ont relevé l’alerte volcanique au premier niveau (sur cinq), indiquant des « troubles mineurs ».
Les habitants des îles voisines d’Epi et de Tongoa ont été invités à éviter la côte.
Le ministère a déclaré dans un communiqué que bien que le centre d’alerte aux tsunamis situé en Alaska (Etats-Unis) n’ait détecté aucune activité dans la région du Vanuatu, « de telles éruptions ont le potentiel de créer des vagues de tsunami ».
Le Vanuatu se trouve dans une zone de forte activité sismique, aussi appelée « ceinture de feu du Pacifique », à la rencontre de plaques tectoniques.