Ces personnes qui travaillaient au Grand port maritime de Marseille sont accusées d’avoir volé et revendu divers objets provenant du fret pour une valeur estimée « provisoirement » à plus de 200.000 euros.
« Plus de 300.000 euros en numéraire, des montres et bracelets de luxe ainsi que huit véhicules dont des véhicules de collection et de luxe » ont été saisis à leur domicile, a précisé le parquet de Marseille, qui a ouvert une information judiciaire pour « vol en bande organisée, recel en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs ».
Parmi les dix mis en cause, deux chauffeurs routiers de 49 et 22 ans ainsi que deux dockers de 48 et 45 ans ont été présentés vendredi à un juge d’instruction « en vue de leur mise en examen », a poursuivi le parquet, qui compte demander leur placement en détention provisoire après les premiers interrogatoires.
Les six autres « se sont vu remettre une convocation devant le juge d’instruction », selon la même source.
D’après Le Parisien, c’est un signalement d’un salarié du port il y a un an qui avait alerté les autorités. Cette information n’a pas été confirmée ni démentie par le parquet auprès de l’AFP.
Le Grand port maritime de Marseille, qui s’étend sur une surface équivalente à la ville de Paris, accueille chaque année près de 10.000 navires.
Il a atteint 1,5 million de conteneurs traités en 2021, un chiffre toutefois loin des volumes des grands ports du nord de l’Europe comme Rotterdam (Pays-Bas), qui a franchi le cap des 15 millions de conteneurs la même année.