Au cours d’une conférence de presse, le diplomate a assuré que les Etats-Unis « n’ont aucun intérêt à une confrontation militaire avec l’Iran ».
« Nous avons renforcé notre dispositif dans la région pour des raisons purement défensives », a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont décidé mi-juin d’envoyer 1.000 militaires supplémentaires au Moyen-Orient sur fond de tensions croissantes avec l’Iran et d’attaques de pétroliers près du détroit d’Ormuz, essentiel pour l’acheminement des exportations mondiales de pétrole.
Fin mai, l’administration du président Donald Trump avait déjà annoncé le déploiement de 1.500 soldats, après l’envoi dans le Golfe d’un navire de guerre et d’une batterie de missiles Patriot.
« Il n’y a actuellement pas de canal de communication indirect » avec Téhéran », a indiqué M. Hook, après s’être entretenu avec le chef de la diplomatie koweïtienne Sabah Al Khalid Al Sabah.
« Le Président (Trump) n’a pas fait passer de message à l’Iran (…) mais de nombreux pays nous ont proposé leur aide pour désamorcer la situation et encourager l’Iran à cesser de menacer la région ».
« Nous désirons que l’Iran se comporte plus comme un pays normal et moins comme une cause révolutionnaire », a ajouté M. Hook. Et si nous pouvons imaginer un Iran pacifique, nous pouvons imaginer un Moyen-Orient pacifique ».
« Le régime iranien est une menace pour la liberté de navigation » dans la région, a-t-il affirmé ajoutant que « toutes les nations du monde ont intérêt à ce que la liberté de circulation soit assurée ».
Alors que le Koweït préside actuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, le diplomate a estimé que cette instance « peut jouer un rôle important » pour résoudre la crise actuelle.
Les Etats-Unis ont demandé la tenue lundi d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, selon des sources diplomatiques.
Les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis ont crû depuis que Washington a décidé en mai 2018 de se retirer unilatéralement de l’accord international sur le nucléaire conclu en 2015, rétablissant ensuite de lourdes sanctions contre l’économie iranienne.