Trois commandants sur le terrain, qui appartiennent à des unités différentes, ont dit à l’AFP avoir des instructions de cesser le feu et d’arrêter toute offensive jusqu’à nouvel ordre.
Cependant, « nous répondrons à tout mouvement de l’ennemi », a dit l’un d’eux.
Ces déclarations vont dans le sens de la nette désescalade observée depuis lundi à Hodeida, aux mains des rebelles depuis 2014.
Plus tôt, le gouvernement des Emirats arabes unis, pilier avec l’Arabie saoudite de la coalition progouvernementale au Yémen, avait annoncé qu’il soutenait la convocation « au plus tôt » en Suède de pourparlers de paix inter-yéménites.
« Nous accueillons favorablement la convocation au plus tôt de négociations dirigées par l’ONU en Suède », a dit le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères Anwar Gargash dans un tweet.
Douze jours de bombardements et de combats à Hodeida ont fait près de 600 morts, selon des sources militaires loyalistes et hospitalières.
Les Houthis, qui sont soutenus par l’Iran, contrôlent Hodeida, la capitale yéménite Sanaa et d’autres régions du nord depuis 2014. La coalition dirigée par Ryad est intervenue au Yémen en mars 2015 en soutien au gouvernement pour chasser les rebelles.