L’avancée des Houthis est survenu alors que les forces du gouvernement abandonnaient des positions au sud d’Hodeida, selon ces sources qui n’ont pas donné de raison à ce retrait.
Pendant les derniers pourparlers de paix sur le Yémen, en 2018, en Suède, un cessez-le-feu a été conclu sur la ville d’Hodeida, située dans l’ouest et principal point d’entrée de l’aide humanitaire.
Mais cette trêve a depuis été émaillée par de nombreux affrontements autour de la ville entre les rebelles –soutenus par l’Iran– et les forces progouvernementales –appuyées militairement par une coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
Les Nations unies ont dit suivre de près la situation près d’Hodeida.
« Nous appelons toutes les parties belligérantes à assurer la sécurité des civils au sein et autour des zones où les lignes de front changent », a déclaré à des journalistes Farhan Haq, l’un des porte-paroles du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Ailleurs dans le pays, les Houthis affirment avancer vers la ville de Marib, chef-lieu de la province du même nom, riche en pétrole. La coalition assure de son côté presque quotidiennement infliger d’importantes pertes aux rebelles.
Ces affirmations ne peuvent être vérifiés de source indépendante et les Houthis ne communiquent que très rarement sur leurs pertes.
Depuis le déclenchement du conflit en 2014, les Houthis ont progressivement pris le contrôle d’une vaste partie du nord du Yémen, dont la capitale Sanaa.
En sept ans, la guerre a plongé le Yémen dans l’un des pires drames humanitaires au monde selon l’ONU, avec plus des deux tiers de la population dépendant de l’aide internationale. Des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées selon des organisations internationales.