5 juin 1901 : Naissance d’Honoré d’Estienne d’Orves
officier de marine français, polytechnicien, héros de la Seconde Guerre mondiale, martyr de la Résistance, mort pour la France, Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 30 octobre 1944.
Le réseau de renseignement de la France libre, qu’il a organisé avec Jan Doornik, Maurice Barlier et d’autres, s’appelait Nemrod.
A la suite d’une trahison, il est arrêté le , ainsi que les époux Clément, chez qui il se trouvait, et, par la suite, les vingt-trois autres membres du réseau. Les accusés sont transférés à Berlin puis à Paris où, le , la cour martiale allemande condamne Estienne d’Orves à mort ainsi que huit de ses camarades qui sont transférés à Fresnes.
Le , c’est l’entrée en guerre de l’URSS et, le , le militant communiste Pierre Georges — le futur colonel Fabien — assassine de deux balles dans le dos l’aspirant d’intendance de la Kriegsmarine Alfons Moser au métro Barbès. Le lendemain, les Allemands promulguent une ordonnance transformant les prisonniers français en otages et le général von Stülpnagel profite de l’occasion pour faire un exemple. En représailles, cent otages sont exécutés dont Estienne d’Orves le au Mont-Valérien, en compagnie de Maurice Barlier, sous-lieutenant FFL, et de Jan Doornik, officier hollandais.