Intervention, le 3 janvier de Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies :
« La France condamne les attaques menées par les Houthis en mer Rouge contre des navires commerciaux. Celles-ci portent atteinte à des principes fondamentaux du droit international : la liberté de circulation dans les mers ouvertes. Par ces actions armées, les Houthis portent la responsabilité extrêmement lourde de l’escalade des tensions dans la région, ainsi que pour la stabilité internationale. C’est 15% du commerce mondial qui est ainsi menacé directement par les Houthis et ceux qui les forment et les entretiennent. Nous continuons d’appeler à la libération immédiate du Galaxy Leader et de son équipage, illégalement détenus par les Houthis.
Pour sa part, la France rappelle que les Etats ont le droit de prendre des mesures appropriées pour assurer la sûreté en mer. C’est ce que nous avons fait lorsque la frégate Languedoc a détruit le 9 décembre des drones qui menaçaient un navire français. Il est aussi de la responsabilité collective de ce Conseil de s’assurer que le processus de paix au Yémen se poursuive selon la feuille de route de l’Envoyé spécial, auquel la France apporte son plein soutien. Nous appelons toutes les parties yéménites à poursuivre les négociations sous son égide.
La France continuera à prendre ses responsabilités dans le détroit de Bab Al Mandeb et continuera à contribuer à la sécurité des navires commerciaux en lien avec ses partenaires. Elle appelle l’ensemble des acteurs internationaux et régionaux à faire preuve de responsabilité pour éviter toute nouvelle escalade dans la région et elle demande que ce Conseil se montre uni face à une menace qui nous concerne tous ».
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