« Nous allons, dès 2025, nous ouvrir au monde maritime en accueillant Rodolphe Saadé, PDG du groupe CMA CGM. »
Présenté comme l’un des premiers réseaux d’affaires en France, le Chinese Business Club organise une quinzaine d’évènements par an à Paris. Le prochain aura lieu le 30 septembre avec comme invité le Général Réty, commandant du GIGN. Présentation.
Propos recueillis par Erwan Sterenn
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Vous avez fondé il y a douze ans le Chinese Business Club. Pourquoi cette référence à la Chine dans son appellation et quelle est la vocation de votre club ?
A l’origine, en 2012, je créé mon club d’affaires car ma vie professionnelle m’amène à croiser plusieurs hommes d’affaires chinois qui sont très demandeurs de rencontres avec des patrons et des marques françaises. D’où la référence à la Chine du Chinese Business Club qui, d’ailleurs, connaît un véritable essor en 2015 car je parviens à accueillir Emmanuel Macron comme invité officiel. Jusqu’à la période du Covid, le Chinese Business Club accueille de nombreuses délégations chinoises et le dynamisme commercial entre les entreprises françaises et chinoises est très intense. Depuis quelques années, l’épidémie a fortement ralentie la présence chinoise. C’est ainsi que le Chinese Business Club est désormais à 90 % franco-français. Le nom du club avec la référence chinoise est volontairement maintenu car je reste persuadé qu’ils reviendront encore plus nombreux quand cela leur sera possible. Depuis l’origine, la vocation du club est de favoriser le développement du business entre chefs d’entreprise grâce à la dynamique d’un réseau plutôt haut de gamme. Le Chinese Business Club veut également créer un pont entre les acteurs du monde public et celui du privé. D’où la présence systématique dans les déjeuners de sénateurs, ambassadeurs, politiques, diplomates ou de personnalités à la tête d’organisations françaises cruciales comme c’est le cas pour le Général Ghislain Réty qui commande le GIGN.
Qui sont aujourd’hui les membres du club, qui peut en devenir membre et que leur proposez-vous ?
Le Chinese Business Club compte un peu plus d’une centaine de membres. Il s’agit d’entreprises de toute taille et intervenant dans des secteurs d’activité volontairement très divers. Toutes les structures ou les organisations ont accès au Chinese Business Club mais il est vrai que l’opportunité du networking profite beaucoup plus aux structures comme les ETI, PME et TPE, les grands groupes ayant plus de faciliter à se créer à grande échelle, des relations d’affaires. Nous proposons aux membres 15 événements par an, certains en présence d’invités officiels et d’autres exclusivement entre membres. Ces rencontres, clairement placées sous le signe du business, offrent aux membres la possibilité de se créer un carnet d’adresses très premium qui facilite le développement de leurs affaires tout en leur permettant de s’enrichir de conseils les aidant à prendre les meilleures décisions pour différents aspects de leur structure comme celui de la sécurité de leur personnel, de leurs équipements, de leurs savoir-faire.
Quels sont les grandes personnalités à être venues s’exprimer devant les membres du Club et comment les choisissez-vous ?
Plusieurs grandes personnalités sont venues rencontrer les membres. Nous avons pu accueillir Nicolas Sarkozy, le Prince Albert II de Monaco, Nicolas Dufourcq (Président de BPI France), Jean d’Ormesson et bien entendu plusieurs patrons de licornes françaises et de grands groupes du CAC 40. Prochainement, nous recevrons le professeur de criminologie français Alain Bauer, l’astronaute Thomas Pesquet ainsi que le célèbre nageur, Léon Marchand, qui a obtenu la médaille d’or aux JO 2024. Nous choisissons les invités officiels en fonction des thématiques fortes de l’actualité. Le sujet de la sécurité est, aujourd’hui, au cœur des débats.
Le Chinese Business Club s’est-il déjà ouvert au milieu maritime et à ses enjeux ?
Le Chinese Business Club a incontestablement assez peu investi le milieu maritime tout en étant fortement conscient qu’il occupe une place cruciale dans les échanges mondiaux. Nous allons, dès 2025, nous ouvrir au monde maritime en accueillant Rodolphe Saadé, Président directeur général du groupe CMA CGM. Et nous poursuivrons dans cette dynamique.
Le 30 septembre prochain, le Chinese Business Club reçoit le Général Ghislain Réty, commandant du GIGN, une unité qui coopère régulièrement avec le commando Hubert de la Marine nationale et qui fête cette année ses 50 ans. Pourquoi les propos sur des sujets de sécurité portés par le général Réty peuvent-il, selon vous, particulièrement intéresser le monde des affaires ?
Pour les citoyens en général, mais également pour les chefs d’entreprise, la sécurité est une préoccupation importante qui s’est installée largement dans les débats. De plus en plus d’entreprises craignent des attaques physiques et virtuelles, d’où le recrutement accru d’anciens policiers ou gendarmes au sein des services sécurité ou sûreté. L’intervention du Général Ghislain Réty à la tête d’une unité comme le GIGN est, de fait, très attendue par les membres. D’ailleurs, je souligne la présence régulière à nos déjeuners, des patrons du Raid, de la BRI et du GIGN.
A 15 jours de cette nouvelle rencontre proposée par le Chinese Business Club, est-il encore possible d’y participer et si oui comment ?
Il est encore possible de participer à ce déjeuner, il reste encore quelques places même s’il est déjà bien rempli. Pour y participer, il suffit de se rendre sur le site du Chinese Business Club et de faire sa demande à partir de la rubrique Contact. Une réponse sera rapidement donnée.
En savoir + et/ou s’inscrire au déjeuner du 30 septembre avec le Général Réty : www.chinesebusinessclub.fr