Les travaux et services maritimes, assurés par des navires et des équipes spécialisés, représentent en effet une part significative de la chaîne de valeur des parcs d’éoliennes en mer. Comme le président de la République l’a annoncé à Belfort le 10 février, ces dernières, avec une puissance de 40 gigawatts à l’horizon 2050, constitueront une composante essentielle du mix énergétique de notre pays, indispensable pour atteindre notre objectif de la décarbonation de l’économie. Emmanuel Macron a souligné l’intérêt de recréer et déployer une filière industrielle dans ce domaine. Les travaux et services maritimes peuvent en être une importante composante.
Les recommandations identifient plusieurs voies pour optimiser de l’apport des opérateurs de services et travaux maritimes au développement des parcs éoliens dans les eaux françaises :
- Donner de la visibilité aux acteurs par une planification étendue des énergies marines renouvelables. Cette planification est au cœur de la stratégie présentée par le président de la République pour changer d’échelle dans le développement de l’éolien en mer.
- Inclure les travaux et services maritimes dans la mesure de l’impact économique des parcs éoliens sur les territoires.
- Prendre en compte la contribution des activités maritimes dans les exigences relatives à l’impact carbone des parcs éoliens.
- Renforcer la synergie entre les acteurs de la chaîne de valeur des parcs éoliens.
- Anticiper les besoins en capacités et compétences dans le domaine des services et travaux maritimes qui seront indispensables pour le développement des énergies marines renouvelables.
« Je remercie Frédéric Moncany de Saint-Aignan d’avoir mené cette analyse et élaboré ces recommandations. Le Fontenoy du Maritime a initié une dynamique de conquête pour notre marine marchande et l’écosystème maritime. Avec la montée en puissance des énergies marines renouvelables, de nouveaux champs d’activité maritimes se développent et nous devons collectivement nous y préparer et anticiper. Nos concitoyens doivent pouvoir y apporter toutes leurs compétences et leurs capacités d’innovation. Une solidarité nationale peut ainsi se mettre en œuvre de manière concrète et visible, dans l’intérêt général, comme aime à le rappeler le président Philippe Louis Dreyfus ». Annick Girardin
« Il faut considérer la filière des EMR comme une vraie filière maritime porteuse d’emplois de marins français. La solidarité économique des acteurs nationaux sur les territoires doit y jouer à plein ». Frédéric Moncany de Saint-Aignan
Source : Ministère de la Mer