Jusqu’à présent, les amateurs de snorkeling (randonnée palmée) en Guadeloupe et Martinique promenaient leurs masques et tubas un peu au hasard et ressortaient de certains sites déçus, sans avoir observé de beaux coraux ou de poissons colorés.
C’est pourquoi La compagnie des éditeurs a conçu ces guides, les premiers dans leur genre aux Antilles. On y retrouve de nombreux conseils, des parcours balisés et des informations pratiques. Ils permettent aux plongeurs de tous niveaux de visiter les meilleurs spots de snorkeling de Guadeloupe et de Martinique en toute sécurité et de rencontrer la faune marine tropicale facilement.
Une faune, comme partout, bousculée par les dérèglements climatiques de ces dernières années, des récifs coralliens malmenés par les cyclones, mais des sites qui offrent encore de belles rencontres pour l’observateur attentif.
Alors, les amateurs de snorkeling n’ont plus qu’à nager, plonger, s’émerveiller en gardant à l’esprit que cette biodiversité marine est précieuse, fragile et qu’il leur appartient de la préserver lors de leurs randonnées palmées ! Explorer sans toucher, regarder sans déranger, et se fondre en douceur dans les eaux tropicales.
L’auteur
En Guadeloupe, que l’on soit marin pêcheur, plongeur, surfeur, skipper, fonctionnaire maritime, ou collégien stagiaire de l’École de la Mer, on connait Mariane Aimar. Depuis son arrivée il y a une trentaine d’années, elle s’est construit une réputation incontestée d’experte dans le domaine de l’observation et la sauvegarde des milieux marins.
C’est en Guadeloupe qu’elle découvre la plongée et la photographie sous-marine tout en participant à des nettoyages de plage. Dès lors pour Mariane, l’observation et l’émerveillement iront de pair avec l’étude et la protection environnementale. Pour cela, elle part en Floride se former sur la culture corallienne, et travaille avec l’Aquarium de Guadeloupe. Depuis, elle est une référence en matière de connaissance des fonds marins, en Guadeloupe comme dans une bonne partie de la Caraïbe. Désormais, on la sollicite pour des colloques, des échanges d’expériences et d’observations scientifiques.
« Lors de mes premières plongées, je n’avais pas encore conscience du danger qui menaçait l’environnement marin. En 20 ans, j’ai vu disparaître 85% du massif corallien. Mais en même temps, il n’y a jamais eu autant de collaboration scientifique internationale en open source, et déjà des solutions pratiques apparaissent pour tenter de sauver les coraux. Sans coraux, pas de poissons, pas de pêche, et aucune barrière naturelle contre la houle. » explique Mariane Aimar.
Pour en savoir plus : www.lacompagniedesediteurs.com