« Les groupes ont agi dans des supermarchés de plusieurs villes de France, dont Strasbourg, Lille, Metz, Lyon, Grenoble, Montpellier, Poitiers ou La Rochelle », a dit une porte-parole de Greenpeace à l’AFP, précisant qu’ils ont vidé les rayons des boîtes de thon Petit Navire avant d’interpeller un responsable de l’établissement.
Avec 30% des parts de marché, Petit Navire est le leader en France de la vente de boîtes de thon. Or, selon l’ONG, la marque refuse de renoncer à des méthodes de pêche destructrice.
« Nous l’avons interpellé plusieurs fois ces dernières semaines, sans réelle réaction de sa part. C’est pourquoi nous faisons appel aux distributeurs pour qu’ils demandent à Petit Navire de faire évoluer ses pratiques de pêche », a déclaré François Chartier, chargé de campagne Océan pour Greenpeace France.
« En faisant campagne sur Petit Navire, nous nous adressons également à Thai Union, leader mondial de l’industrie des produits de la mer et du thon en boîte et propriétaire de la marque française », a précisé Greenpeace dans un communiqué, estimant que « cette entreprise, de par sa taille, façonne le futur de l’industrie du thon ainsi que l’avenir des écosystèmes marins ».
Plus de 100.000 personnes ont signé la pétition de Greenpeace à destination de Petit Navire, selon l’ONG.
Greenpeace dénonce l’utilisation massive des dispositifs de concentration des poissons (DCP) qui contribuent à la surexploitation des océans, notamment par le prélèvement excessif de thons juvéniles et les prises accessoires d’espèces marines, telles que les requins.