Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi à 849 points, remontant après avoir atteint mardi son plus bas en trois mois et demi à 818 points, contre 830 points une semaine auparavant.
« La hausse s’explique car les échanges entre l’Ouest de l’Australie et la Chine ont repris, mais le marché peine encore à se reprendre avec le manque d’activité au Brésil », déstabilisé par une crise politique, ont noté les analystes du Baltic Briefing.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires « Capesize », forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.438 points contre 1.374 points une semaine auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie « Panamax » a terminé en hausse vendredi à 813 points, rebondissant après avoir atteint mardi 783 points (au plus bas depuis sept mois et demi), contre 792 points une semaine auparavant.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 539 points vendredi, contre 554 points sept jours auparavant.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini vendredi à 702 points, au plus bas depuis plus de six mois, contre 742 points la semaine précédente.
« Il est difficile d’être optimiste sur le court terme, avec la baisse de la production de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), un programme de construction de navires toujours aussi actif, et des réserves américaines de pétrole très élevées, alors qu’une baisse saisonnière de l’activité se profile », ont prévenu les analystes de Howe Robinson.
« Dans ce contexte, certains affréteurs acceptent des prix plus bas que leurs coûts opérationnels pour générer un peu de trésorerie », ont-ils ajouté.