« La position de la France consiste à parler d’un moratoire sur les forages. Tant que l’on ne maîtrise pas les marées noires, il faut être très attentifs », a déclaré Mme Royal lors d’une visite dans la deuxième ville de Russie en tant qu’ambassadrice pour les pôles.
« S’il y a une marée noire en Arctique, c’est la ruine de toute cette partie de la planète », a-t-elle souligné.
La Russie, qui a revendiqué en 2015 devant les Nations unies la souveraineté sur 1,2 million de km2 de cette région disputée, voit comme une priorité le développement des ressources de l’Arctique.
Le président russe Vladimir Poutine a ainsi annoncé fin 2017 un plan pour « la mise en valeur industrielle » de la région, qui passe par « l’extraction des matières premières » de l’Arctique.
Ce plan a débuté avec l’inauguration de l’énorme projet gazier Yamal, d’une valeur de 27 milliards de dollars, qui vise à construire en trois étapes une usine de liquéfaction de gaz dans l’Arctique.