Le déficit hydrique aux Etats-Unis laisse craindre des dégâts irréversibles sur les cultures d’hiver, et donc une baisse de rendement, ce qui soutient les cours. Sur le bassin de la mer Noire, aucune précipitation n’est attendue pour la semaine non plus, note Agritel.
L’Algérie a acquis 420.000 tonnes de blé meunier « dont l’origine France est hautement probable », précise Agritel, se félicitant par ailleurs du repli du cours de l’euro face au dollar ces jours derniers.
Intercourtage ajoute que l’Iran a acheté 200.000 tonnes de maïs brésilien, et 130.000 tonnes d’orge venant de la Mer Noire. En Ethiopie, un nouvel appel d’offres pour 400.000 tonnes de blé a été lancé avec une échéance fixée au 18 mai, après l’annulation du précédent.
Sur le maïs, en France, les semis étaient réalisés à 33% au 23 avril, à comparer à 72% l’an passé à la même date, selon les chiffres de FranceAgriMer.
Peu avant 15H00 (13H00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,50 euro sur l’échéance de mai à 167,75 euros, ainsi que sur celle de septembre à 171,25 euros, pour plus de 25.500 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, gagnait 0,75 euro sur l’échéance de juin à 164,25 euros, et restait stable sur celle d’août à 169,75 euros, pour près de 330 lots échangés.
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EURONEXT