Au moment du drame lundi, l’embarcation en bois naviguait sur le lac Toba, destination touristique très prisée de l’île de Sumatra.
Au moins une personne a péri tandis que 18 ont été secourues. Des dizaines étaient toujours disparues.
Près de 24 heures après le naufrage, « 65 personnes disent que leurs proches manquent à l’appel. Nous les recherchons », a dit à l’AFP Riadil Lubis, chef de l’agence locale de gestion des catastrophes, précisant que 350 secouristes avaient été mobilisés.
Une rescapée, Juwita, qui comme de nombreux Indonésiens ne porte qu’un seul nom, a raconté à la télévision TVOne avoir perdu son enfant dans la tourmente: « ça s’est passé si rapidement, je voulais attraper mon enfant mais je n’ai pas pu. Il y avait trois personnes empilées sur lui ».
L’Indonésie à majorité musulmane célèbre depuis vendredi la fin du mois du jeûne de ramadan. Des millions d’Indonésiens partent en vacances à cette occasion et nombre d’entre eux se rendent au lac Toba.
Le lac est perché en altitude dans le cratère d’un super volcan qui aurait fait éruption il y a des dizaines de milliers d’années.
Les accidents maritimes sont fréquents dans le vaste archipel de 1.700 îles où les ferries sont l’un des moyens de locomotion les plus utilisés mais où les normes de sécurité laissent à désirer.
Un navire en bois, avec 40 passagers à son bord, a chaviré la semaine dernière près de l’île de Sulawesi, au centre du pays, faisant une dizaine de morts.
En 2015, un ferry avait coulé au même endroit, tuant 78 personnes.