Reçu dans le Grand Palais du Peuple à Pékin, Natsuo Yamaguchi effectue depuis mardi la première visite en Chine d’un responsable politique de la coalition gouvernementale japonaise depuis que Tokyo a partiellement nationalisé cet été plusieurs îles disputées entre les deux pays en mer de Chine orientale.
« Le parti Komeito est depuis longtemps engagé pour l’amitié sino-japonaise », a déclaré, en recevant son hôte, M. Xi, secrétaire général du Parti communiste chinois depuis novembre et prochain président de la république en mars.
Il a constaté que la visite de l’émissaire japonais, à laquelle il a dit « attacher une grande importance » intervenait « au moment où les relations sino-japonaises sont confrontées à une situation particulière ».
Félicitant M. Xi pour sa nomination à la tête du PCC, M. Yamaguchi lui a souhaité « une promotion encore plus grande à l’avenir », en allusion à sa prochaine nomination à la tête de l’Etat, avant de lui remettre la lettre de M. Abe, dont le contenu n’a pas été dévoilé.
Les tensions entre la Chine et le Japon ont eu d’importantes répercussions économiques pour les entreprises japonaises qui ont massivement investi dans le pays.
Pékin envoie régulièrement des navires, et dernièrement des avions, autour des îles disputées, appelées Senkaku en japonais et Diaoyu en chinois.
Jeudi, les garde-côtes japonais ont repoussé au canon à eau des activistes de Taïwan près de ces îles inhabitées, tandis que trois bateaux de surveillance chinois se trouvaient à quelques miles nautiques de l’incident.