« L’animal est mort en mer, sans doute des suites d’une collision avec un gros navire, puis a dérivé jusque sur les côtes finistériennes », explique le parc marin sur sa page Facebook.
L’animal, un rorqual commun mâle de 16,80 mètres de long et une trentaine de tonnes, s’est échoué lundi. Il était déjà dans un état de décomposition avancée. Espèce protégée, c’est le deuxième plus grand mammifère au monde après la baleine bleue.
Les équipes du Parc naturel marin d’Iroise, habilitées à pratiquer des autopsies sur les espèces protégées, ont réalisé des prélèvements biologiques mercredi.
« On a constaté des fractures très nettes, notamment au niveau de la mâchoire inférieure et sur les os du crâne », a indiqué à l’AFP Cécile Gicquel, chargée de mission patrimoine naturel au sein du parc marin. « Les os du crâne et de la mâchoire sont les os les plus lourds, donc le choc a vraiment dû être violent », a-t-elle assuré, estimant que la carcasse avait dû dériver pendant au moins deux semaines avant de s’échouer.
Environ six échouages de cette espèce surviennent chaque année sur les côtes métropolitaines, selon le parc marin, mais pas forcément de cette taille ni à la suite de collisions. En septembre dernier, la carcasse d’un rorqual d’une dizaine de mètres s’était échouée sur des rochers de l’île de Porquerolles (Var).
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