« Nous allons examiner une série d’options », a déclaré M. Ellwood sur la chaîne Sky News, sans plus de précisions.
Samedi, le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt avait annoncé que le gouvernement informerait lundi le Parlement des « mesures supplémentaires » que le Royaume-Uni compte prendre, mais que la « priorité » restait de « trouver un moyen de désamorcer la situation ».
Tobias Ellwood a par ailleurs rejeté l’idée que les forces britanniques aient pu être prises de court par la saisie du pétrolier, alors que la presse britannique rapportait que la frégate britannique HMS Montrose, qui évolue dans la région, est arrivée trop tard pour aider le Stena Impero.
Le secrétaire d’Etat a néanmoins reconnu que les capacités d’intervention britanniques étaient limitées.
« Notre Royal Navy est trop petite pour gérer nos intérêts à travers le monde. Si c’est ce que nous souhaitons faire dans le futur, alors le prochain Premier ministre devra le reconnaître », a-t-il souligné.
« Si nous voulons continuer à jouer un rôle sur la scène internationale – en gardant à l’esprit que les menaces évoluent – (…) nous devons investir davantage dans notre défense, y compris dans notre Royal Navy », a-t-il insisté.
Le nom du prochain Premier ministre britannique, désigné par les membres du parti conservateur, sera connu mardi. Deux candidats sont en lice pour remplacer Theresa May: Jeremy Hunt et Boris Johnson, ancien maire de Londres et grand favori.