Le trafic maritime de l’ensemble a reculé de 16,7% à 75 millions de tonnes, affecté par la crise sanitaire et l’arrêt de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime).
Le trafic est reparti à la hausse depuis l’été, une tendance qui se confirme en ce début 2021, tandis que les exportations de céréales depuis Rouen et les importations de granulats ont atteint des niveaux record, selon Haropa.
Le trafic fluvial sur la Seine a parallèlement reculé de 3,8% à 33 millions de tonnes, la chute imputable à la crise sanitaire ayant été partiellement compensée par l’activité BTP (+12%) et le préacheminement des céréales (+6%).
Côté passagers, Le Havre n’a accueilli que 4 escales de paquebots sur les 130 prévues, et Rouen et Honfleur (Calvados) 2 sur 72. La croisière fluviale, en Ile-de-France, est également sinistrée.
« Nous avons fait preuve de résilience », a commenté devant des journalistes Stéphane Raison, directeur général préfigurateur du futur établissement portuaire.
Sur les 175 millions d’euros affectés au verdissement des ports par le plan de relance du gouvernement, Haropa en recevra 71 millions, ce qui correspond à 47% du budget des trois ports.
Haropa devrait financer la moitié des 1,450 milliard d’euros d’investissements annoncés le 22 janvier par le Premier ministre Jean Castex, selon M. Raison.
Le groupement des trois ports doit devenir le 1er juin un établissement public unique, basé au Havre.
Ses dirigeants ont signé mercredi un accord interentreprises, « l’accord de garantie sociale (des) salariés », avec la CGT Ports et Docks, a relevé M. Raison, ajoutant que le document serait « signé par d’autres organisations syndicales dans les jours qui viennent ».
« C’était pour nous un socle extrêmement important de la confiance, de la stabilité sociale » de la future entité. « On a un cadre très protecteur (pour les 1.800 salariés) qui nous permettra de compter sur nos agents dans le cadre du développement d’Haropa », s’est-il réjouit.
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