« Un affrontement a éclaté après que nos forces ont tenté de retirer un barrage. Les miliciens (qui le tenaient) ont tenté de résister et ont ouvert le feu (…) déclenchant un intense échange de tirs », a déclaré le colonel Abdulahi Mohamed, un responsable de la milice Ras Kamboni, sans identifier les adversaires de ses hommes.
L’affrontement a fait deux morts parmi ses miliciens, a-t-il précisé.
Selon Abdukadir Adan, un chef traditionnel, les combats ont fait neuf morts, six combattants et trois civils.
La ville portuaire de Kismayo a été reprise fin septembre aux shebab, dont elle était l’un des derniers bastions, par l’embryon d’armée nationale somalienne et le contingent kényan de la force de l’Union africaine épaulé par la milice Ras Kamboni.
Cette milice alliée des forces kényanes, majoritairement issue du clan Ogaden, est commandée par l’ancien chef de guerre Ahmed Madobe qui combattit un temps au côté des groupes islamistes. Des milices d’autres clans sont également déployées à Kismayo depuis le départ des shebab.
Selon plusieurs témoignages qui n’ont pu être confirmés, les miliciens de Ras Kamboni ont affronté des soldats de l’armée somalienne, dont le gros des troupes est encore constitué d’un agrégat de combattants de milices disparates.