Ces bateaux ont pénétré tôt le matin dans la zone de 12 milles marins (un peu plus de 22 km) entourant Uotsurijima, une des îles de l’archipel inhabité des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom Diaoyu.
Ils ont vogué environ trois heures dans cette zone et l’ont quittée plus de cinq heures après leur incursion, ont précisé les garde-côtes.
La querelle territoriale au sujet des Senkaku/Diaoyu remonte à quatre décennies, mais la Chine envoie plus régulièrement des navires (ou parfois des avions) dans les environs depuis que l’Etat nippon a nationalisé en septembre 2012 trois des cinq îles de l’archipel Senkaku en les achetant à leur propriétaire privé japonais.
Cette décision avait déclenché une semaine de manifestations anti-japonaises, parfois violentes, dans de nombreuses villes de Chine. Pékin avait même annulé à l’automne, les festivités qui devaient marquer le 40ème anniversaire de la normalisation des relations entre les deux pays.
Depuis lors, les relations entre les deux pays sont au plus bas.
En avril dernier, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a prévenu que Tokyo repousserait « par la force » tout éventuel débarquement chinois sur les Senkaku.