LPI, dont le siège est à Cany-Barville (Seine-Maritime), réalise un chiffre d’affaires de 52 millions d’euros. Son entrée dans le giron de Delpeyrat permet la sauvegarde des 234 emplois et la relance des deux activités, saumon et crevettes, selon Delpeyrat, filiale du groupe coopératif Maïsadour.
LPI avait été placé en redressement judiciaire le 21 juin.
Delpeyrat a récemment fait l’acquisition de deux sites industriels de Norway Seafoods, spécialistes de la transformation des poissons roses et blancs.
Il s’agit des Viviers de France et des Viviers Marins, respectivement à Castets dans les Landes (siège de Norway Seafood en France) et Boulogne-sur-Mer, qui transforment près de 8.000 tonnes de saumons, 3.000 tonnes de truites d’Aquitaine et environ 3.000 tonnes de poissons blancs par an.
Le président de Delpeyrat, Thierry Blandinières, avait justifié ces acquisitions par la volonté de l’entreprise de chercher « ailleurs » que dans le foie gras et les jambons un nouveau relais de croissance.
Dans son communiqué, Delpeyrat place sa reprise de LPI sous le signe de la « conquête » dans une « économie marquée par la flambée des cours du saumon et un déséquilibre entre l’offre et la demande ».