Il envisage ouvertement des acquisitions.
« On a fait une très belle année 2012, tirée par les Antilles et les Maldives. Entre 2010 et 2012, notre chiffre d’affaires a progressé de 25% », a déclaré le patron Gilbert Cisneros devant la presse jeudi.
Basé à Marseille, Exotismes est un voyagiste spécialisé dans les séjours hauts de gamme dans des îles long-courrier. Il a une clientèle exclusivement française.
En 2012, les ventes ont atteint 100,7 millions d’euros, contre 72,4 millions en 2010.
Le groupe a profité de ses forts investissements technologiques. En 2012, la part des ventes réalisées en ligne avec des agences de voyage a bondi pour atteindre 50% du chiffre d’affaires.
Les séjours à la carte, plus chers, ont fortement progressé. Ils représentent désormais 25 à 30% des ventes.
Pour 2013, la tendance reste au beau fixe: « Depuis début janvier, on est à +25% de croissance sur les Antilles, +23,5% sur les Maldives, +20% sur la Réunion et +15,5% sur l’Ile Maurice… Et pour la fin de l’année les prévisions sont excellentes », dit M. Cisneros.
Le tour-opérateur a fait voyager l’an dernier quelque 75.000 clients, dont l’essentiel vers ces quatre destinations. Mais il compte aussi à son catalogue les îles de Saint Martin, Saint Barthélémy, les Seychelles, la Polynésie…
Il vend ses séjours presque exclusivement par le biais des agences de voyage, physiques ou en ligne, et pour un prix moyen toutes destinations confondues de 1.344 euros par personne.
« Dans les agences, on est LA brochure de référence pour les voyages de noces et anniversaires de mariage », affirme Gilbert Cisneros.
Groupe familial, Exotismes a récemment recomposé son capital pour financer sa croissance, en faisant notamment entrer la société d’investissement CM-CIC Capital Finance, qui détient 20% du capital et gère par ailleurs un portefeuille de 2,5 milliards d’euros.
Grâce à ce renfort, Gilbert Cisneros dit envisager des acquisitions. « On pourrait investir dans des petits tour-opérateurs de niche, très spécialisés et experts d’un marché. Notre ambition est aujourd’hui plus marquée pour de la croissance externe. Mais ce sera une question d’opportunités ».