Venus d’Australie, des Etats-Unis, des Pays-Bas, d’Italie, de Belgique ou d’Espagne, les galeristes étrangers présenteront également leurs plus belles oeuvres des arts premiers d’Afrique, d’Asie et des Amériques, rejoignant leurs confrères parisiens installés à demeure dans le quartier des Beaux-arts de Saint-Germain-des-Prés, transformé le temps d’un week-end.
Ce salon en libre accès est devenu d’année en année un rendez-vous incontournable pour les amateurs et les collectionneurs d’arts premiers qui, selon les organisateurs, connaissent un engouement croissant.
Cinquante pour cent des participants sont étrangers.
« Dans un monde trop souvent déconnecté de ses racines, le regain d’intérêt pour des objets qui racontent l’origine de notre civilisation, se fait de plus en plus intense. Cet attrait pour l’étrange et le mystérieux ne se dément pas », dit dans le dossier de presse Pierre Moos, directeur de Parcours du Monde, dont la présidente d’honneur est la galeriste Hélène Leloup, spécialiste de l’art dogon.
« Depuis quelques temps, on note un déplacement de l’intérêt des collectionneurs vers l’art océanien, même si l’art africain intéresse encore 60% des acheteurs », selon M. Moos. « L’art océanien qui, il y a encore quelques années, n’intéressait qu’un petit 10% de collectionneurs, passe maintenant à 30%. Le goût change et il est certain que la rareté est plus présente en art océanien qu’en art africain », affirme Pierre Moos.
(www.parcours-des-mondes.com)