Les militants de Greenpeace sous le choc dans leur prison russe

« Beaucoup d’entre eux sont proches de l’état de choc. Ils ne comprennent pas en quoi ils sont coupables », a déclaré par téléphone Irina Païkatcheva, qui a rendu visite aux militants, placés pour deux mois en détention préventive à Mourmansk (nord-ouest) et dans la région.

Les quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l’arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l’Arctic Sunrise, après que plusieurs d’entre-eux avaient tenté d’escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique.

« Ils ne pouvaient imaginer qu’il puisse y avoir de telles conséquences après une action pacifique dans un pays démocratique », a ajouté Mme Païkatcheva.

Selon elle, un des Britanniques a été placé dans une cellule avec des deux Russes accusés de vol. Tous se plaignent de ne pas pouvoir se faire comprendre, personne ne comprenant l’anglais dans ces centres.

Les militants ont été placés en détention dans le cadre d’une enquête pour « piraterie en groupe organisé », un crime passible de 15 ans de détention en Russie.

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