La session, qui se tiendra dans l’après-midi, a été demandée par le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a-t-on précisé de mêmes sources. La France s’est par la suite jointe à la demande de Londres et Washington pour la tenue d’une réunion en urgence, a indiqué un diplomate.
Plus tôt dans la journée de mardi, l’ambassadeur chinois à l’ONU, Zhang Jun, dont le pays s’est montré souvent ces dernières années en soutien de Pyongyang, avait refusé de répondre à des journalistes l’interrogeant sur le tir nord-coréen.
L’ambassadeur russe adjoint à l’ONU, Dmitry Polyanskiy, avait de son côté mis en garde contre toute précipitation.
« Nous devons trouver plus d’informations » sur ce tir car les interprétations sur les évènements en Corée du Nord ont « toujours été conflictuelles », a-t-il dit. Le tir « peut venir de n’importe où. Nous n’avons que des informations de presse et je ne leur fais pas trop confiance, nous avons besoin d’une évaluation expérimentée », a ajouté le diplomate russe.
Mercredi, la Corée du Nord a affirmé avoir lancé un missile balistique à partir d’un sous-marin ce qui, si l’information était confirmée, permettrait à ce pays doté de l’arme nucléaire d’avoir une capacité de seconde frappe distincte de tirs de missiles venant de silos ou de véhicules terrestres.