Mercredi, le navire affrété par SOS Méditerranée, en partenariat avec la Fédération Internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR), a porté secours à 106 personnes, « qui se trouvaient sur une embarcation en bois en détresse », « surchargée », a indiqué l’ONG à l’AFP.
Parmi eux, 14 femmes, 46 mineurs dont 29 non accompagnés, sept ont moins de cinq ans et trois sont des nourrissons.
L’Ocean Viking avait déjà secouru lundi et mardi, au large des côtes libyennes, 139 personnes lors de deux sauvetages distincts.
Le navire humanitaire affrété par SOS Méditerranée, dont le siège est dans le sud de la France, à Marseille, avait d’abord porté secours à 45 personnes à bord d’une embarcation en bois dans la nuit de lundi à mardi. Puis, lors d’un second sauvetage, ce sont 94 personnes qui ont été récupérées dans la journée de mardi sur un bateau pneumatique extrêmement surchargé, une nouvelle fois dans les eaux internationales.
Après chaque sauvetage, les ONG doivent attendre, bloquées en mer parfois pendant plusieurs jours, l’attribution d’un « port sûr » par les autorités maritimes pour débarquer.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 22.000 personnes sont mortes en Méditerranée depuis 2014 en tentant de rejoindre l’Europe, dont plus de 1.500 depuis le début 2021.
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