« À la suite de nos actions destinées à défaire les forces navales ennemies, le groupe de navires de la flotte russe de la mer Noire a été repoussé des côtes ukrainiennes à une distance de plus de cent kilomètres », a affirmé le ministère ukrainien de la Défense sur Telegram.
Une information invérifiable de source indépendante.
Selon le ministère, les troupes russes ont été en conséquence contraintes de déployer des systèmes de défense côtière en Crimée et dans la région méridionale ukrainienne de Kherson, qu’elles occupent.
Elles ont également envoyé des renforts sur l’île aux Serpents, un petit territoire en mer Noire qu’elles ont conquis au premier jour de l’invasion.
« Nous avons privé la flotte russe du contrôle total de la partie nord-ouest de la mer Noire, qui est devenue une +zone grise+ », a encore assuré le ministère, ajoutant que Moscou tentait actuellement d’y reprendre le dessus.
Selon Kiev, « la menace de tirs de missiles russes à partir de la mer demeure » cependant. Des navires russes continuent aussi de « bloquer la navigation civile » dans cette zone, selon la même source.
Le blocus naval des ports ukrainiens fait craindre une crise alimentaire mondiale, les exportations de céréales à partir de l’Ukraine étant bloquées et les cours mondiaux flambant.
Si la Russie a une supériorité navale évidente, les forces ukrainiennes ont affirmé être parvenues à couler plusieurs bâtiments russes depuis le début de la guerre, dont en avril le croiseur « Moskva », le navire amiral de la flotte russe en mer Noire. Moscou affirme de son côté que ce bateau a coulé des suites d’un incident à son bord.