Le ministre italien, Antonio Tajani, dont le pays préside le G7 cette année, « a ouvert la rencontre des ministres du G7 à Munich en demandant à ses collègues d’observer une minute de silence pour rendre hommage à Alexeï Navalny », a déclaré le ministère dans un communiqué.
« Pour ses idées et son combat pour la liberté et contre la corruption en Russie, Navalny a été en fait mené à la mort », a déclaré M. Tajani, cité par le ministère.
« La Russie doit fait la lumière sur son décès, et cesser la répression inacceptable de la dissidence politique », a-t-il ajouté.
La mort du dissident intervient à un mois de la présidentielle des 15-17 mars qui doit voir le maître du Kremlin reconduit, en l’absence de toute opposition, celle-ci ayant été décimée par la répression, en particulier depuis le début de l’assaut russe contre l’Ukraine il y a deux ans.
Son décès après trois ans de détention et un empoisonnement dont il accusait le Kremlin prive l’opposition russe de celui qui en était toujours, malgré sa détention, la figure de proue.