La ministre Ségolène Royal annoncera les vainqueurs lors d’une conférence de presse à 16H30, ont précisé ses services.
Deux consortiums menés d’une part par EDF et de l’autre par GDF Suez, sont en concurrence dans cet appel d’offre, pour remporter les deux projets de 500 mégawatts (MW) chacun.
GDF Suez s’est associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva.
EDF est lui associé à l’allemand WPD Offshore et concourt avec des éoliennes Alstom de 6 mégawatts. L’opérateur historique avait remporté trois des quatre parcs de 500 MW attribués lors du premier appel d’offres gouvernemental, tandis que le dernier a été attribué à l’espagnol Iberdrola.
Les deux parcs actuellement en jeu devraient être mis en service à l’horizon 2023 et compteront de 62 à 100 éoliennes chacun, capables de produire en tout environ 1.000 mégawatts d’électricité au maximum.
Selon des informations de presse non confirmée par le régulateur, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), chargée d’analyser les dossiers mais dont le rapport ne constitue qu’une recommandation, a placé en tête l’offre du consortium de GDF Suez pour les deux sites.
La ministre de l’Écologie et de l’Énergie, Ségolène Royal, a par ailleurs confirmé il y a deux semaines que de nouvelles zones allaient prochainement être identifiées en vue d’un nouvel appel d’offres pour l’éolien en mer, qui devrait porter sur des éoliennes fixes mais aussi flottantes.