« Le MV Athéna devrait rester jusqu’à fin novembre à Marseille, avec une relève partielle de l’équipage fin septembre », a indiqué à l’AFP le capitaine Christophe Bégard, de la gendarmerie maritime de Marseille.
« Pour le Princess Danae, il semble que les membres d’équipage pourraient toucher cette semaine leurs salaires de juillet, ce qui apaiserait la situation », a-t-il ajouté.
Arrivé le 13 septembre à Marseille, le MV Athéna devait partir pour une croisière en Méditerranée avant de revenir à Marseille le 25 septembre. Il était affrété par la compagnie belge All Ways, qui organise des croisières pour des passagers partant des principales villes de Belgique.
Ce navire a été maintenu à quai en raison de factures de carburant impayées.
Le Princess Danae, arrivé samedi dans la cité phocéenne, a fait l’objet d’une saisie également pour des factures de carburants non réglées mais aussi pour ne pas avoir payé des salaires de l’équipage.
Environ 250 personnes, d’une vingtaine nationalités européennes et asiatiques, composent l’équipage de chacun de ces deux bateaux, qui appartiennent à l’armateur portugais Classic International Cruises et battent pavillon portugais.
Selon l’association Robin des Bois, il s’agit « de deux paquebots hors d’âge », construits en 1948 (MV Athéna) et 1955 (Princess Danae), « qui méritent d’aller au musée ou plus logiquement à la casse. Ils ne correspondent plus aux prescriptions des conventions internationales sur la sauvegarde des passagers et des équipages et sur la protection de l’environnement ».
« Ces deux paquebots prouvent que l’Union Européenne ne montre pas l’exemple en matière de contrôle des navires de croisière et que la catastrophe du Costa Concordia n’a pas été suivie d’une chasse aux armateurs voyous », a estimé l’association dans un communiqué.